mardi 31 août 2010

La Réplik à Toulouse - 17 09 2010

LA REPLIK de retour à Toulouse, au bar le Communard, sur la place populaire de Toulouse dans le quartier Arnaud bernard, qui résiste tant bien que mal à l'avancée des magasins de portable ou d'assurance. Ce sera le Vendredi 17 Septembre 2010. A 20h00 pour 3 euros. Ne les loupez pas !

Si le lendemain, vous voulez les suivre car on ose pas imaginer que vous louperez leur passage, vous pourrez vous rendre à la fête de la CNT 30, un peu plus haut que Nîmes. Y'aura du beau monde et des débats intéressants tout l'AM. Vous savez tout...

Si vous ne connaissez pas vous pouvez aller voir leur site : http://www.myspace.com/lareplikbx




samedi 26 juin 2010

K-Listo - Prédictions (street album)




CLIQUEZ ICI POUR TELECHARGER LE STREET ALBUM

Enfin disponible et en téléchargement libre, le street album Prédictions de K-Listo. Réunissant sur 21 titres divers artistes proches comme Pizko Mc, Ortega Dogo, Hatim, Skalpel de la K-Bine, ou Soz le Zin (Mc de Thionville), Kebra, Reska P, 16am et le groupe Vendredi 13 pour le coin de Metz ou bien encore Poison Verbal de Forbach...

Sur des prods a Pizko Mc, Milestone, Allan, Dj Gangsta et K-Listo lui même. Il nous offre un projet de qualité, dans un registre sans concession et engagé !

Il est disponible sur www.bboykonsian.com en téléchargement libre.


TRACKLIST :

01 - Prologue
02 - Amer feat Soz le Zin
03 - Lames tranchantes
04 - Anda o sueña feat. Ortega Dogo
05 - Ils ne passeront pas
06 - A chacun son style feat. 16am, Reska P
07 - Prépare ça bien
08 - La tempête approche feat. Pizko Mc
09 - La mirada oscura
10 - Nuit blanche, idées noires feat. Vendredi 13
11 - La mauvaise graine
12 - Mort pour rien feat. Hatim
13 - Désobéis
14 - Rien ne change feat Poison verbal
15 - Passé terne, avenir volé
16 - Rouge et noir feat. Skalpel de la K-Bine, scratchs : Akye
17 - Ya sabes
18 - Vivre sans rêve feat. Kebra
19 - Lames tranchantes remix
20 - Prédictions
21 - HH fury extrait (prod Al'Tarba)

jeudi 3 juin 2010

E.ONE & CRAPS - ça pourra être pire



Mc's : E.One (Eskicit) & Craps (Les Evadés)
Titre : ça pourra pas être pire
Lyrics : E.One (Eskicit) & Craps (Les Evadés)
Prod : Nizi
Basse : Franck La Rocca
Titre extrait de "Purists Only 2" dispo le 04 juin....

mardi 13 avril 2010

Quelques photos du concert de la K-bine

Quelques photos, prise par le camarade SUD-AKA :
ici

Guez

Akye [BBOYKONSIAN]

Eone [ESKICIT]


Skalpel

lundi 5 avril 2010

Petit bilan d'aprés concert du 3/04/2010

Bonne soirée, bonne affluence malgré des facteurs handicapants comme la pluie, un long w-e de 3 jours et un gros festival à proximité. Un peu moins de 200 personnes sont passés. Certains pour soutenir, une autre partie simplement pour la zik, et une autre partie pour les 2.

Merci à tous les groupes qui ont accepté de jouer bénévolement simplement pour le défraiement. Ils sont suffisamment rares pour insister sur l'importance de la démarche qui finance une partie non négligeable des luttes. Nous ne cesserons pas de le rappeler et de leur témoigner toute notre considération. Soutenez les aussi en achetant leur CD. Les répétitions et les Cds ne sont pas gratuits.

Nous n'avons pas encore terminer tous les comptes mais au minimum, ce sera 500 euros qui seront versé directement aux étudiant(e)s inculpé(e)s du Mirail. En vérité, c'est 650 euros. Mais un micro gentillement prêté par nos collègues de Tooloozpunkers a disparu. Embarqué par erreur ou volontairement par qqln, nous ne savons pas encore ? C'est un SHURE SM 57 : Prix 150 euros. A déduire de la caisse de soutien si on l'a pas retrouvé rapidos.

Sinon, bonne ambiance. Coté musicale, c'était assez varié. Certains nous on remercier pour leur avoir fait découvrir WAB, the human beat box. Set assez funky, bien énergique. Avec le duo rock n'roll RED JACK, puis les BANNED et enfin un set plus HxC de YOUNG SOUL REBEL et KILL JOY, toutes les préférences musicales ont été contentés. Nous l'espérons ! C'était aussi l'objectif.

vendredi 26 mars 2010

Concert de soutien aux étudiant[e]s inculpé[e]s du Mirail

Samedi 3 Avril 2010 à 20 h00
au Pavillon Sauvage - Prix libre.

WAB
(Solo beat box vocal funk- 31)
http://www.myspace.com/wabgroup
RED JACK
(duo Rock’n’Roll - 31)
http://www.red-jack.net/
BANNED FROM THE PUB
(Rock n'oi - Bordaaux 33)
http://www.myspace.com/bannedfromthecock

ATTENTION ! 2 groupes se rajoutent ! :
YOUNG SOUL REBEL
http://www.myspace.com/youngsoulrebelhc
KILL JOY
http://legroupekilljoy.free.fr


Co-organisé :
avec les syndicats AGET/FSE - CNT 31 - SUD étudiants et des individu[e)s


mercredi 17 mars 2010

Sound system : St TROPEZ SOULFUL PATROL

Ce sera le Vendredi 26 Mars 2010 au bar le Communard.
Place Arnaud Bernard à Toulouse.

De la soul, du ska, du reggae... que du bon son !
Pour en savoir plus sur les lascards : http://www.myspace.com/stsp33



lundi 15 février 2010

Concert du Samedi 6|03|2010


Concert au Pavillon Sauvage, le Samedi 06 Mars 2010, dés 20h00.
L'entrée est à prix libre comme d'habitude !

La K-BINE [Rap militant93]
Guez - Akye - Skalpel - E.One (Eskicit) [Rap militant93]
KHALIFRAT / FILS DU BETON
Hip-hop pour le peuple [Bordeaux]
SYMPHONIE DES FAUBOURGS
Fonka - Ange gab - DJ fx cut - Bld1 - Nino - Belek [Tolosa]

Bon d'accord, c'est la 3éme fois qu'on accueil le groupe LA K-BINE mais on en s'en lasse pas, d'autant que depuis 1 ans, ils ont sorties des nouvelles choses. Les amateurs de sens et de sons seront surement comblés ! Y'aura aussi FILS DU BETON , du hip hop de Bordeaux sans concession. On a demandé à FONKA et toute son équipe Toulousaine de participer. Là aussi, beaucoup de talent. Merci à HH FURY, l'émission de radio campus ( 94mHz tous les Mardis de 22h00 à 0h00) de nous avoir faciliter les choses !

samedi 13 février 2010

Concert du Samedi 13|02|2010


Le Samedi 13/02/2010 au PAVILLON SAUVAGE, rue Dagnaux à Toulouse :

- FAT SOCIETY (Toulouse HxC)
http://www.myspace.com/fatsociety
- NUIT ROUGE (Lemovice Punk rock)
http://www.myspace.com/nuitrougeriot
- THE NUTTIES (Lemovice ska rocksteady)

Ca commencera à 20h00 et l'entrée est libre comme toujours (et c'est tant mieux !!!) au Pavillon Sauvage que l'on vous invite à soutenir. Les lieux alternatifs à Toulouse sont suffisamment rares pour ne pas les aider et participer. Vous pouvez notamment les contacter ici : http://www.myspace.com/olibanum

En attendant, voilà quelques super clichés des NTTIES et de NUIT ROUGES pris par une talentueuse photographe de Limoges : Mumu DIY

The Nutties

The Nutties

Nuit rouge

Nuit rouge



lundi 18 janvier 2010

Rap et militantisme

Paru ici !

Que ce soit dans la vie de tous les jours ou la scène musicale dans laquelle nous évoluons, c’est une autre façon de concevoir et d’aborder nos existences et la musique que nous défendons. Nous ne voulons pas une part d’un gâteau empoisonné que se partagent les acteurs, à quelque niveau que ce soit, d’une industrie du disque morbide et vénale. À la limite, nous voudrions que ceux que nous combattons politiquement à travers nos créations « artistiques » se goinfrent avec le gâteau et crèvent.

La course à la réussite économique et sociale ne nous intéresse pas. Nous avons fait des choix clairs, qui impliquent le fait que nous ne vivrons jamais de notre musique. Quand je dis cela, j’entends par là que nous ne mènerons pas une vie de bourgeois plein de fric en prétendant faire de la musique engagée et politique, en totale opposition avec le contenu de nos textes et de nos principes. Si on peut payer quelques factures « obligatoires », bouffer un peu en faisant des concerts et en vendant quelques CD équitablement, pourquoi pas ?

Comment peut-on concevoir de s’enrichir personnellement en dénonçant la misère et les souffrances des autres ? Pourquoi l’exigence théorique et pratique que l’on a en politique ne serait-elle pas pertinente en matière de création musicale ?

Tout est politique, non ?

Cela ne veut pas dire, comme certains le pensent, que la diffusion d’une œuvre artistique militante ne peut pas se faire dans un cadre festif. Nous sommes entièrement d’accord avec le slogan : « La fête oui ! La lutte aussi ! » La différence avec l’industrie du disque et ses défenseurs, c’est que pour nous, le mot divertissement ne rime pas avec argent et profit.

Quand nous combattons la logique marchande de l’industrie du disque et l’existence même d’une industrie qui régit la « création artistique humaine » sous toutes ses formes, nous nous inscrivons dans un cadre plus global. Cette lutte par des moyens utilisant d’autres supports que ceux classiques d’une organisation politique s’inscrit dans un ensemble d’initiatives qui ont pour but de résister collectivement à l’emprise qu’a sur nos vies la société capitaliste. Nous voulons la destruction totale de ce système.

Nous nous définissons comme anarchistes ou libertaires et nous menons notre lutte dans le « réel », alors oui, comme tout le monde nous souffrons de contradictions que nous essayons de réduire au maximum. Notre force ne se trouve pas dans l’idée que nous sommes détenteurs d’un purisme artistique et militant à toute épreuve. Notre force se situe dans la façon que nous avons de lutter et de gérer nos contradictions et dans l’énergie que nous y mettons chaque jour. Dans la souffrance et la douleur que cela implique (toutes proportions gardées…)

Je suis d’accord, faire de la musique et des CD dans nos sociétés capitalistes n’est peut-être pas le meilleur moyen de lutter contre leurs contradictions et de mener un combat politique. Néanmoins, nous pensons que notre attitude à un moment donné peut avoir valeur d’exemple. Pas de modèle, juste des exemples à suivre ou pas. Nous voyons notre action comme un moyen de diffuser des idées.

Le fait que nous nous donnions en « spectacle » implique une réflexion sur l’image et la figure de soi, et sur la perception de notre discours, le lieu et le contexte étant des facteurs subjectifs déterminants pour évaluer la perception et la pertinence d’une œuvre artistique subversive diffusée à un instant précis. Les rapports entre l’espace, le temps et le message sont importants. Modifier l’un d’eux implique une modification de la compréhension des autres facteurs. Diffuser un message dans un lieu alternatif à une date symbolique n’est pas la même chose que diffuser ce même message dans une salle municipale à une date quelconque.

Chaque instant où s’exprime notre subjectivité, est une victoire sur ceux qui veulent nous imposer une façon de vivre et de concevoir l’existence.

Beaucoup pensent que l’on peut combattre et militer pour une musique politique et engagée à l’intérieur de l’industrie du disque. La dépendance à celle-ci pouvant être, soit physique, soit morale, soit les deux. Un peu comme ces socialistes qui pensent pouvoir réformer le capitalisme et lui donner un visage humain en injectant une dose de social dans son fonctionnement, alors que cela ne fait que légitimer un système dominant. Nous pensons que cela implique obligatoirement une soumission à des valeurs qui sont totalement incompatibles avec les idées défendues (l’anticapitalisme par exemple, terme très à la mode…). C’est comme si une organisation anarchiste se présentait à des élections.

Nous ne prétendons pas êtres des puristes (même si certains titres de nos disques disent le contraire) au sens strict du terme. Nous prétendons simplement être sincères et soucieux d’une éthique qui nous accompagne à chaque instant de nos vies et que nous tentons constamment de mettre en application. Nous ne partageons pas non plus les analyses cyniques de ceux qui critiquent « les artistes » à travers de jolies brochures ou fanzines, mais qui n’ont jamais rien pratiqué ou créé. En gros, qui n’ont jamais pris de risques et n’ont jamais mouillé le maillot. Enfin si, ils ont créé des analyses intellectuelles sur un univers et un milieu qu’en réalité ils ne connaissent qu’en tant que spectateurs ou ex-admirateurs déçus.

Comment pourraient-ils proposer des alternatives ?

Quelle légitimité ont-ils pour parler et s’exprimer sur le sujet ?

On peut faire le parallèle avec les « spécialistes intellos » qui s’expriment sur les luttes de l’immigration, les luttes dans les quartiers populaires, et bien d’autres.

Malgré la radicalité de notre propos, il ne faut pas y voir un enfermement et un pessimisme réducteur. Au contraire, nos réflexions ont pour but de donner des arguments et des outils tirés de l’expérience à ceux qui veulent pratiquer et créer de façon alternative. Nous n’avons rien inventé, nous ne sommes pas nés « artistiquement et politiquement ». Nous avons expérimenté d’autres façons de faire et de diffuser notre musique. Notre conception de l’indépendance musicale a évolué. Nous nous sommes aperçus que la radicalité de nos propos et notre exigence d’une « éthique artistique » menaient vers des pratiques issues des milieux libertaires. Avec le temps, le militantisme et la pratique artistique se sont imbriqués jusqu’à être intimement liés et inséparables l’un de l’autre.

Nous estimons qu’il faut garder les pieds sur terre et être proches des gens dont nous estimons être, le temps que dure une chanson, un concert ou même à chaque instant de nos vies, les porte-parole ou les chroniqueurs sociaux. Nous pensons, au risque de nous faire taxer de fanatiques, que la politique est partout. Tout est politique dans le monde où nous survivons et évoluons socialement. La musique et notre scène musicale le sont donc aussi : politiques !

Celles et ceux qui prétendent ne coller aucune étiquette sur leur musique et militer à un niveau personnel ont fait le choix facile de la passivité et du statu quo. Par leurs absences de positionnement clair, ils font en fait le jeu du système et de l’industrie du disque. Nous leur disons : « Assumez une fois pour toutes que le déroulement des choses ne vous dérange pas, que votre dénonciation n’est qu’une complainte d’aigris qui réside uniquement dans le fait qu’à la place des miettes que l’on vous donne vous souhaiteriez avoir une part plus grosse de la brioche. »

Par respect pour ceux qui survivent quotidiennement, nous n’utilisons pas non plus nos vies « difficiles » comme un argument pour justifier la reproduction d’un schéma d’exploitation qui masque une simple envie de rentrer dans le système et profiter des richesses que le système accorde à quelques-uns.

Ne nous taxez pas de haineux. À la différence de certains, nous ne sommes pas des artistes indépendants et militants par dépit, mais par choix ! Ce n’est pas suite à des déceptions humaines et financières que nous sommes devenus des rappeurs engagés et indépendants. Notre positionnement découle d’une longue réflexion tirée de l’expérience. Nous sommes sérieux et parfois graves, mais pas du tout pessimistes et renfermés sur nous-mêmes. Notre espoir est teinté de mélancolie, mais nous sommes heureux de lutter pour faire avancer notre conception d’une scène rap alternative et militante !

On n’est pas bien, là ?

A suivre…

(Paru dans le Fanzine Barricata n°20 - 01/10)

Skalpel de la K-bine

vendredi 15 janvier 2010

mercredi 13 janvier 2010

Sortie du Barricata n°20


Le numéro 20 de Barricata est sorti ! 76 pages ! Si ils pouvaient en mettre plus, je suis sûr qu'ils le feraient ! Hi, hi, hi. Bon, comme à l'habitude on y retrouve tous ce qui nous est chers.

Du coté politique, c'est un gros dossier qui est annoncé avec notamment une rencontre avec l'infatigable Michel Warschawski, et une militante des Anarchists against the wall. L'équipe de Barricata revient aussi sur l'assassinat de notre camarade du Rash Moscou, Ivan Khoutourskoi. RIP ! Être antifasciste en Russie, c'est "simplement" faire face à une extrême droite et des nationalistes nombreux et soutenues par l'état ! Grand respect à celles et ceux qui luttent là bas. Nous restons en contact et participerons à nouveau à la tournée de soutien aux antifas Russes.

Y'a aussi un sujet sur l'arsenal anti-terroriste législatif en France. Comme ça vous pourrez pas dire que vous étiez pas informé de ce qui peut éventuellement vous tomber dessus en menaçant les intérêts des puissants. Et enfin, un sujet historique sur les Arditi del popolo, des antifascistes Italiens du début du siècle. Pas très joyeux tout ça ! C'est vrai. Mais on fait quoi ? Les autruches ou on se bat pour que ça change avant qu'il soit trop tard ?


Du coté des punk rockers, y'a notamment nos potos de Cartouche et Redkick qu'on a eu plaisir à accueillir à Tolosa. Du coté rap, c'est Skalpel de La K-bine et Les évadés de Bourge. Cette dernière interview est une modeste contribution de notre équipe à l'occasion de l'excellent festival ORIGINE CONTROLEE en Décembre 2009 à la Bourse du travail de Toulouse.

Voilà. Vous l'avez compris. Un zine à soutenir ! Y'en a pas des masses en France de cette qualité et on dit pas ça parceque c'est les potos, hein !